Fiscalité des revenus locatifs.
Déficit foncier : imputer les travaux sur vos revenus et alléger votre fiscalité.
Le déficit foncier est un mécanisme fiscal puissant qui permet aux investisseurs immobiliers de réduire leurs impôts en réalisant des travaux dans leurs biens locatifs. Utilisé intelligemment, il permet de valoriser un patrimoine immobilier tout en optimisant la fiscalité des revenus fonciers – voire des revenus globaux, dans certains cas.
Déficit foncier.
Déficit foncier : de quoi parle-t-on ?
Le déficit foncier est créé lorsque les charges déductibles (travaux, intérêts d’emprunt, charges de copropriété, etc.) sont supérieures aux revenus locatifs perçus sur un bien loué nu, relevant du régime réel d’imposition.
- Sur les revenus fonciers des autres biens détenus (sans limite de montant)
- Sur le revenu global imposable, dans la limite de 10 700 € par an, sous conditions
Quels travaux sont concernés ?
Seuls les travaux d’entretien, de réparation ou d’amélioration sont déductibles. Les dépenses de construction, reconstruction ou d’agrandissement ne sont pas prises en compte.
Exemples de travaux déductibles :
Ces travaux doivent être réalisés avant la mise en location effective du bien (ou entre deux locataires), et le bien doit rester loué au moins trois ans après l’imputation du déficit.
Une stratégie gagnante sur plusieurs plans
Le déficit foncier présente plusieurs avantages patrimoniaux :
- Réduction immédiate d’impôt : jusqu’à 10 700 € de revenu global déduit chaque année
- Report des déficits excédentaires sur les revenus fonciers pendant 10 ans
- Maîtrise de la fiscalité sur un parc locatif en régime réel
- Valorisation du bien : travaux = meilleur standing = loyer potentiellement revalorisé
À qui s’adresse ce dispositif ?
Le déficit foncier est particulièrement adapté aux investisseurs :
- Soumis à une forte pression fiscale
- Détenteurs de revenus fonciers positifs
- Souhaitant rénover un bien ancien ou améliorer sa performance énergétique
- Disposés à louer nu, en opposition au régime du meublé (LMNP / LMP)
Notre accompagnement sur mesure
Nous vous accompagnons de A à Z :
- Étude de faisabilité du projet
- Simulation de l’impact fiscal
- Suivi post-projet pour sécuriser les obligations déclaratives
- Optimisation de votre régime d’imposition (réel ou micro-foncier)
- Conseil sur les travaux éligibles
Nous pouvons également vous mettre en relation avec notre réseau de partenaires (architectes, entrepreneurs, notaires, experts-comptables) pour une approche globale, sereine et sécurisée.
Vous envisagez des travaux dans un bien locatif ? Explorons ensemble les économies d’impôt potentielles..
Statuts LMNP / LMP : profiter d’une fiscalité avantageuse pour vos biens meublés
Investir dans l’immobilier meublé offre une fiscalité attractive grâce aux statuts LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) et LMP (Loueur Meublé Professionnel). Ces régimes permettent de générer des revenus locatifs moins fiscalisés, tout en amortissant une grande partie du bien. Une stratégie pertinente pour les investisseurs à la recherche de rendement et de souplesse fiscale.
Statuts LMNP / LMP.
Qu’est-ce que le statut LMNP ?
Le statut de Loueur Meublé Non Professionnel est accessible à tout particulier louant un bien meublé, à condition de respecter les critères suivants :
Et le statut LMP ?
Le Loueur Meublé Professionnel s’applique lorsque :
- Les recettes locatives excèdent 23 000 € par an et
- Elles dépassent les revenus d’activité du foyer fiscal
Ce statut ouvre droit à d’autres avantages spécifiques :
- Exonération d’IFI (sous conditions d’activité réelle)
- Amortissement du bien possible, comme en LMNP
- Déficits imputables sur le revenu global (sans plafond)
- Exonération de plus-value après 5 ans d’activité (sous conditions de chiffre d’affaires)
Meublé : pourquoi ce régime est si avantageux ?
Investir en meublé présente de nombreux atouts :
- Revenus mieux fiscalisés qu’en location nue
- Flexibilité du bail, souvent plus court
- Rentabilité supérieure (loyers plus élevés)
- Faible fiscalité pendant plusieurs années
- Amortissement du bien (hors terrain), du mobilier et des frais de notaire
Ce régime est particulièrement adapté aux investisseurs souhaitant générer des revenus complémentaires optimisés, voire à terme un revenu de retraite.
LMNP ou LMP : comment choisir ?
Le choix dépend de plusieurs paramètres :
- Montant des revenus locatifs
- Objectifs patrimoniaux et de transmission
- Exposition à l’IFI
- Souhait ou non de professionnaliser son activité
- Durée de détention envisagée
Chaque situation mérite une analyse personnalisée, notamment pour anticiper les impacts fiscaux (requalification, sortie du régime, cession du bien...).
Notre accompagnement patrimonial sur mesure
- Choisir le bon régime fiscal selon vos objectifs
- Optimiser vos amortissements et vos charges
- Sécuriser votre stratégie à long terme
- Gérer les obligations comptables et déclaratives
Vous souhaitez investir dans un bien meublé ou optimiser votre fiscalité existante ? Discutons ensemble de la meilleure stratégie.
SCI à l’IS : arbitrer entre IR et IS selon votre stratégie patrimoniale
La Société Civile Immobilière (SCI) est un outil de détention immobilière très prisé en ingénierie patrimoniale. Lors de sa création, un choix stratégique s’impose : opter pour l’impôt sur le revenu (IR) ou pour l’impôt sur les sociétés (IS). L’option à l’IS peut s’avérer fiscalement intéressante dans certaines configurations, à condition d’en comprendre les mécanismes et les conséquences à long terme.
SCI à l’IS.
SCI à l’IR : simplicité et transparence
Par défaut, une SCI est soumise à l’impôt sur le revenu. Les revenus générés par la société sont transparente fiscalement, c’est-à-dire qu’ils sont directement réintégrés dans la déclaration personnelle des associés, au prorata de leurs parts.
- D’accéder au régime des plus-values des particuliers, souvent plus favorable que celui des sociétés
- De bénéficier d’un abattement pour durée de détention (exonération totale après 22 ans pour l’impôt, 30 ans pour les prélèvements sociaux)
- D’imputer un éventuel déficit foncier sur le revenu global (sous conditions)
Pourquoi opter pour l’IS ?
La SCI peut choisir d’être soumise à l’impôt sur les sociétés. Ce régime permet une fiscalité différée et optimisée sur les revenus en contrepartie d’une fiscalité moins favorable à la revente. Les avantages principaux sont :
C’est un levier particulièrement pertinent pour les investisseurs souhaitant :
- Maximiser les revenus nets en phase de location
- Réaliser des projets immobiliers successifs
- Maîtriser l’imposition annuelle et la réinjecter dans leur stratégie patrimoniale
IR ou IS : que choisir ?
Le choix entre IR et IS dépend :
- Du profil des associés (taux marginal d’imposition, objectifs patrimoniaux)
- De la durée de détention envisagée
- Du mode de financement (apport ou recours à l’emprunt)
- De la stratégie de revente ou de transmission
- Du besoin de revenus immédiats ou différés
Une simulation chiffrée est indispensable pour prendre une décision éclairée. En particulier, il est essentiel de mesurer le poids de la fiscalité à la sortie (plus-value à l’IS sans abattement pour durée de détention, imposition lors de la distribution des dividendes, etc.).
Notre accompagnement sur mesure
Nous analysons avec précision :
- La rentabilité nette sous chaque régime
- L’impact à court et long terme sur votre fiscalité
- Les conséquences en matière de transmission et de structure familiale
- Les opportunités de montage juridique et patrimonial associés
En résumé
La SCI à l’IS peut constituer une solution puissante de capitalisation et d’optimisation fiscale, à condition de bien en maîtriser les contraintes. Elle se distingue par sa capacité à déduire davantage de charges, à construire une trésorerie réinvestissable, et à lisser l’imposition dans le temps. Mais elle nécessite une stratégie de long terme claire et un accompagnement sur mesure.
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